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#1 16-09-2004 09:48:53

Monolecte
Site Admin
Lieu: Groland
Date d'inscription: 22-05-2004
Messages: 486
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Le travail sans patron!

A t'on réellement besoin des patrons?

Question incongrue actuellement, mais il est bon de remettre en cause les évidences, comme celle qui voudrait qu'une entreprise ne puisse tourner sans patron à sa tête.

Il semble que finalement, non seulement l'autogestion soit possible, mais qu'en plus, elle soit économiquement efficace :

Argentine : Zanon raconté par un de ses ouvriers.

Zanon, un nom connu internationalement depuis que les ouvriers de cette fabrique de céramique, après l'abandon du patron, l'aient récupérée et relancé la production. Sa formidable réussite constitue un exemple à suivre pour les millions de chômeurs et de travailleurs qui subissent les ravages d'une économie où le profit et l'exploitation anhilent les individu(e)s.

Depuis 3 ans, cinq expulsions de la fabrique ont été mises en échec par la détermination des ouvriers ("nous nous battrons jusqu'aux dernières conséquences") et le soutien de la population de Neuquén. Ce n'est pas un hasard si le propriétaire Zanon est un grand ami de l'ex président Carlos Menem et que le gouverneur de la province de Neuquén, Sobitch, soit ménémiste. On peut estimer que cette offensive comme celle de la mafia économico-politique argentine dont l'objectif est d'en finir avec la mauvaise habitude des travailleurs argentins de se croire les maîtres des entreprises dans lesquelles ils travaillent. Une expulsion de Zanon, outre qu'elle engendrerait une represión terrible, ouvrirait la porte à l'expulsion de toutes les entreprises récupérées (surtout que l'on entre dans une période où le délai d'expropriation temporaire de deux ans expire pour bon nombre d'entre elles). Les travailleurs de Zanon impulsent des mobilisations, non seulement dans leur province, mais aussi à Buenos Aires où le 14 septembre, une manifestation des entreprises récupérées et des organisations de chômeurs s'est rendue au Parlement pour exiger une loi nationale d'expropriation définitive. Francisco Morillas, membre de la Comisión Interne de Zanon y Coordinateur de la Production, nous raconte comment s'est déroulée la récupération de la fabrique, les progrès de la production et les créations de poste.

ZANON DEBOUT : PROGRES DE LA GESTION OUVRIERE


Par Francisco Morillas,

Nous avons été licenciés le premier octobre 2002. Ce jour-là, à notre arrivée à six heure du matin, nous avons trouvé l'équipe de nuit à la porte de la fabrique. Ils nous ont raconté qu'ils avaient tous été mis à la porte et que la fabrique était fermée. Nous avons décidé de tous rester avec l'espoir que la fabrique réouvre ses portes et ainsi continuer à travailler. Lors d'une grande assemblée, nous avons decidé de monter des tentes et de rester là. Nous étions 331 travailleurs, ouvriers, des camarades, pour diverses raisons, ne voulurent pas participer à la lutte et s'en allèrent. Les plus de 260 qui restions, décidames de nous battre jusqu'au bout parce que nous ne voulions pas finir par rejoindre la file des millions de chômeurs du pays, nous ne voulions pas 150 pesos (40 euros, montant rémunératif d'une sorte de CES) mais le poste de travail. Les patrons ont dit qu'ils fermaient la fabrique parce qu'elle n'était pas rentable, nous savions que ce n'était pas vrai et pour cette raison nous sommes restés. En mars 2002, nous avons décidé, lors d'une assemblée, de rentrer dans la fabrique et de la mettre en marche, nous avons pu allumer un four et démarrer une ligne de production. Ce mois là, nous avons produit 10 000 mètres cube de céramique. Lors d'une assemblée, nous avons fixé le salaire que nous allions nous attribuer et nous avons décidé qu'il devait être de 800 pesos. Il y avait 130 camaradas qui gagnaient 530 pesos et d'autres qui gagnaient entre 1000 et 1200 pesos. Mais l'accord fut de fixer des salaires égaux pour tous.

En septembre 2002, nous sommes passés à une production de 60 000 m3 et avons généré les 20 premiers postes de travail supplémentaires que nous avons offert aux diverses organisations de chômeurs de Neuquen. En février 2003, 120 000 m3 de production et 30 nouveaux postes pour les différents mouvements. Juillet 2003, 160 000 m3 et 30 autres postes de travail qui furent octroyés à ceux qui avaient des qualifications dont nous avions besoin, mécaniciens, électriciens et autres. En décembre 2003, nous avons atteint 200 000 m3 de production et créé 20 nouveaux postes de travail que nous avons offert aux organisations mapuches, aux organisations d'handicapés et aux ex travailleurs de Cablevision du Comahue qui avaient mené eux aussi une très grande lutte. Beaucoup d'entre eux sont restés dans la rue et maintenant ils font partis des travailleurs de Zanon. En mars 2004, après avoir atteint 250 000 m3, nous avons consacré 40 nouveaux postes de travail aux ex travailleurs de Zanon qui qui étaient partis au début de la lutte. En juin de cette année, production de 310 000 m3 et 30 postes de travail répartis entre fils et frères d'ex-travailleurs de la fabrique. Nous prévoyons pour le mois de septembre une production de 380 000 m3 de céramique.

Nous avons réalisé tout cela sans aucun type de subvention de qui que ce soit. Aujourd'hui, nous payons 130 000 pesos d'électricité, 140 000 pesos de gaz pour les fours. Les patrons de Zanon recevaient eux 60 % de subventions pour ces charges. Nous, nous n'avons ni un centime. Quelques matières premières nous sont surfacturées. Nous avons une facturation grâce à un accord passé avec les Mères de la Place de Mai mais qui ne nous permet pas d'acheter et de vendre à l'extérieur du pays, nous devons utiliser un tiers et cela nous coûte plus cher. Depuis un moment, nous avons décidé que les 250 camarades qui étaient restés au début du conflit toucheraient 200 pesos par mois d'ancienneté. Avec la production des 380 000 m3 de septembre, nous voulons voir si nous pouvons unifier les salaires des camaradas qui gagnent 800 pesos avec ceux qui gagnent 1000 pesos, en raison de l'ancienneté. Il y a quelques mois, nous avons aussi décidé que la gestion ouvrière allait payer le transport des 400 travailleurs de Zanon. Ce résultat nous a beaucoup coûté, nous l'avons obtenu avec le soutien des différentes organisations de chômeurs, de partis de gauche et avec la société de Neuquén, qui a compris quel était le problème des travailleurs de Zanon, et qui a dit à la justice et au gouvernement provincial : ne touchez pas aux travailleurs de Zanon. Et ils ne nous ont pas touchés.

Aujourd'hui, nous sommes menacés d'expulsion comme nous l'avons été plusieurs fois et nous voyons que c'est la dernière ligne droite. La "proposition" du gouvernement provincial est que les travailleurs de Zanon fabriquions des maisons préfabriquées et que nous les installions dans les différentes occupations de terrains. Nous avons répondu que nous étions d'accord avec le projet qu'offre le gouvernement mais pour les camarades au chômage. Nous, les travailleurs de Zanon, nous avons un travail, nous faisons des sols et des revêtements que nous pouvons fournir aux maisons en question. Cet projet doit être pour les camarades qui n'ont pas de travail, qui aujourd'hui touchent un "CES" de 150 pesos et pour d'autres qui ne touchent rien. La proposition de Sobisch (gouverneur) est une forme d'expulsion dissimulée. S'ils viennent nous expulser nous allons nous défendre jusqu'aux dernières conséquences parce que nous, les travailleurs, croyons être les seuls qui puissions nous garantir le salaire et de plus nous avons créé 170 postes de travail, ce qui n'est pas rien dans la situation du pays.

Nuestra Lucha, journal militant de la classe travailleuse, 30 août 2004 (traduction : Fab17@no-log.org) www.nuestralucha.org nuestra_lucha@yahoo.com.ar


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#2 20-09-2004 14:22:09

ma-dalton
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Re: Le travail sans patron!

En Irlande ou en Ecosse aussi, des ouvriers avaient racheté leur usine, j'avais entendu ça dans une émission de Mermet sur France Inter, comme quoi, il y a toujours moyen de se battre et de gérer son outil de production. Si seulement cela se généralisait en France...

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#3 20-09-2004 15:02:35

Monolecte
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Re: Le travail sans patron!

Ce que je trouve intéressant dans cette histoire, c'est qu'en l'absence de subventions grassement accordées aux patrons, les salariés-repreneurs font aussi bien ou presque!

Est-ce à dire qu'à travers les subventions, les contribuables et les citoyens en général financent les dividendes des actionnaires et les supra augmentations de salaire des patrons? Voilà qui ne serait guère libéral, non?


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#4 20-09-2004 15:28:25

Hio-Tin-Vho
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Re: Le travail sans patron!

Ce que je trouve intéressant dans cette histoire, c'est qu'en l'absence de subventions grassement accordées aux patrons, les salariés-repreneurs font aussi bien ou presque!

Est-ce à dire qu'à travers les subventions, les contribuables et les citoyens en général financent les dividendes des actionnaires et les supra augmentations de salaire des patrons? Voilà qui ne serait guère libéral, non?

Excusez moi de vous dire les filles mais je crois que vous vous plantez sur tout la ligne! Je m'explique. La question n'est en faite pas de savoir si un système et donc une société peut fonctionner sans chef, mais quel type de chef on lui donne. Dans le cas de la société dont tu nous parles Aggie, le patron est en fait la collectivité, espoir que les puristes de la théorie collectiviste avaient imaginer mais n'avaient pas eu. Ainsi c'est le groupe qui décide, lui qui organise, lui qui gère. C'est donc elle aussi le patron. Ce patron n'a pas une tête, des jambes et une bouche mais il est bien là. Les utopistes dont je fais partie seerait heureux de cela. Mais est-ce vraiment possible?


Hio-Tin-Vho
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#5 20-09-2004 16:03:32

ma-dalton
Grand guerrier
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Re: Le travail sans patron!

Ben la preuve, c'est que des fois, ça marche... :bigups:

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#6 20-09-2004 16:11:34

Hio-Tin-Vho
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Re: Le travail sans patron!

Ben la preuve, c'est que des fois, ça marche... :bigups:

Pour combien de temps encore? Avant qu'il se tape sur la gueule cela va rester un petit moment? Le chef avec son autorité n'est t'il pas là pour calmer les rivalités intestines? Moi je rèverais que cela marche mais j'ai peur que cela soit un vœu pieux.


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#7 21-09-2004 08:26:26

Monolecte
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Re: Le travail sans patron!

le grand chef l'est souvent parce qu'il estime légitime qu'il raffle la part du lion, et même qu'il en ait le mode de vie : prélever la plus grosse part de barbaque sur le gibier, tout en laissant les lionnes aller se casser le train à chasser!
Ici, TOUT le monde a intérêt que l'entreprise marche bien, et personne plus que les autres. Je pense aussi que quand tous les salariés sont directement concernés, ils se sentent plus investis, ils sont plus motivés : ils ne bossent pas pour rien! La stratégie d'entreprise est une vision collective, pas l'expression des intérêts du seul patron et de ses actionnaires.

Je ne dis pas que l'entreprise classique est forcément une mauvaise chose, je dis que les dirigeants sont de moins en moins les fameux entrepreneurs dont on nous rabat les oreilles à longueur de temps, mais des operating manager et autres financiers, dont la finalité n'est plus la bonne marche de l'entreprise, le développement d'une stratégie d'entreprise pérenne, l'innovation, le progrés, mais juste les taux de rendement à court terme.

Pour les financiers, une boite est un ensemble d'actifs et de passifs, un investissement, une valeur mobilière, un truc qui doit produire ses 15% de plus-value annuelles à servir encore chauds aux retraités nord-américains, afin qu'ils puissent tranquillement continuer à se faire péter la panse, changer de voiture tous les ans et faire tout ce qu'ils souhaitent parce qu'ils l'ont bien mérité, eux!
Faut comprendre que ces gens-là n'en ont rien à foutre de la stratégie de développement de l'entreprise sur 15 ans, des conditions sociales et salariales, de la qualité des produits, des impacts environnementaux, parce que eux, ils leur faut leur putains de thunes tout de suite, demain, ils ne pourront peut-être plus en profiter. Et pour ne pas voir ce que leur conduite égoïste provoque comme malheurs et conséquences, ils confient le sale boulot à des fonds de pensions et ne veulent surtout pas savoir comment ils font pour leur servir leur 15% annuels!

Donc, il y a une différence fondamentale entre des salariés qui tentent de bosser ensemble au développement et à la périnisation de leur activité et ceux qui sont au service des intérêts d'une miniscule minorité qui pense (quand elle pense!) qu'après eux, la fin du monde!


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#8 21-09-2004 10:46:26

Hio-Tin-Vho
Pilier de bar
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Re: Le travail sans patron!

En accord total avec toi Aggie! Mais le patron est toujours sauf qu'il existe n chacun des salariés qui se sentent important car investit dans l'entreprise et c'est bien normal. Mais ce système tient sur l'équilibre et le respect de tous ce qui est délicat à tenir pendant plusieurs années...


Hio-Tin-Vho
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#9 18-02-2005 14:48:10

tym!
Habitué
Lieu: Nord (France)
Date d'inscription: 28-05-2004
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Re: Le travail sans patron!

Sans du tout vouloir exonérer les dérives du capitalisme... pour ma part, vu mes diverses activités, à la fois employé et en même temps mon propre patron dans mon activité de dessinateur, je dirais simplement qu'employé est bien plus confortable à vivre.
J'ai la chance grâce à ce cumul de ne pas trop craindre les commandes fluctuantes de ma deuxiéme activité, si je ne devais vivre que de cela je finirais sans doute par détester ce beau métier mais qui nourrit fort difficilement son homme sans lui apporter la moindre sécurité.
Je pense aussi qu'il ne faut pas mélanger les "patrons" ceux qui se défoncent pour joindre les deux bouts et qui ont un stress permanent de ne pas y arriver et ceux qui ont été parachutés dans une grosse boite et disposent d'une rente de situation.
Je pense aussi hélas qu'on essaie actuellement de supprimer ces statuts relativement confortables que sont les emplois salariés... avec des horaires fixes, des congés, un revenus garantis, une couverture sociale pour un travail à l'américaine de style free lance (ce que je fais en dessin...) c'est le parfait exemple de la flexibilité, aucun engagement ou trés peu entre les donneurs d'ordre et les intervenants... pas vraiment d'horaires, ni de vacances, flexibilité totale, on peut appeler les gens n'importe quand pour n'importe quel type de travaux juste le temps qu'il faut...  (le web et les techniques modernes de communication ont encore accru le probléme, par exemple en ce moment je bosse avec  une société irlandaise, sans plus de probléme que si nous serions dans le même bureau)
Dans mon cas, j'ai la chance d'exercer un travail passion mais qui ne m'est pas vital...  et aussi un travail de spécialiste, en général mes donneurs d'ordre me respectent pour mon travail, j'ai peur d'imaginer un jour une société qui fonctionnerait avec ce genre de régle à grande échelle... seul les plus doués auront du travail, les autres seront laissés sur le côté, et dés que tu ne seras plus en forme ou à la mode... voire dépassé... trop vieux...


On peut rire de tout... mais pas avec tout le monde (P.Desproge)

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#10 25-02-2005 14:22:29

jean dornac
Grand guerrier
Lieu: Burdignes
Date d'inscription: 24-05-2004
Messages: 219
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Re: Le travail sans patron!

Après une très longue absence du forum, travail du site oblige, je voudrais apporter ma pierre personnelle à ce débat.

En oubliant les utopies, les possibles ou impossibles d'aujourd'hui, je peux réfléchir dans tous les sens que je veux, j'arrive toujours au même constat, imparrable :
Tant que nous dépendrons d'un patronat, nous ne connaîtrons ni liberté réelle, ni politique sociale digne de ce nom.

Si nous voulons reprendre goût à la liberté, si nous voulons avoir droit à notre part de créativité, il faut d'urgence remettre en cause ce système trop unique pour être honnête ; patronat et salarié.

Le confort, comme tu dis, Tym, oui c'est plus reposant d'être salarié, tout au moins si tu as la chance rarissime aujourd'hui d'avoir un patron à visage humain. Mais malheur à toi si tes patrons sont les actionnaires de ton patron. Tu ne compteras pas plus que la plus petite poussière d'un atlelier.

Le problème, c'est que nous sommes habitués à ce système qui dure depuis environ 200 ans. Mais le fait, qu'auparavant le salariat n'existait guère veut bien dire qu'il existe d'autres formes possibles que ce duo infernal.

Le tout est que les gens vraiment qualifiés se mettent au travail, qu'ils fassent fumer leurs neurones plutôt que de nous servir des discours lénifiants.

Il faut commencer, si vous voulez une piste de réflexion, par vous demander quels sont vos besoins réels dans la vie... Si votre réponse est honnête, vous verrez que gagner un gros salaire n'est peut-être pas nécessaire et que, de ce fait, un patronat ne l'est pas non plus...

Un peu subversif et court, je le concède. Mais c'est une première réflexion... une ébauche. Ben comme l'homme par rapport à la femme ! C'est bien connu, ça, que l'homme est le brouillon de la femme ! big_smile

Considérons donc que le salariat est l'homme et qu'il nous faut parvenir à la femme !

Vaste et beau programme, non ?


Créer, c'est résister ! Résister, c'est créer !
(devise des résistants)

J. Dornac

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