Des outils pour mieux comprendre et même mesurer.

Désormais il ne s'agit plus de simples sentiments ou de choses captées dans l'air du temps.
Ces inégalités sociales se mesurent deux fois par an et on peut donc en constater l'évolution.
Les chiffres de l'INSEE ayant été remis en cause parce qu'il ne prenaient pas en compte les revenus du patrimoine (qui ont plus que triplé depuis 1988) et concluaient que le taux de pauvreté avait baissé depuis 1996 (année record avec 7.2 % de la population française en-dessous de 579 € mensuel de revenu, ou 869 € pour un couple) et était revenu à 6.5% en 2000.
D'autres carences avaient également pour but de minimiser ce taux, comme, par exemple, la mise à l'écart des personnes en situation de grande précarité ou bien les "faux pauvres" tels que les étudiants.
En réintégrant ces couches de la société on arriverait probablement à un chiffre sans doute trop alarmant de 10% de la population.
Mais le Réseau d'Alerte sur les Inégalités (RAI) veille au grain.
Dès 2002 il crée son propre indice :
le "Baromètre des inégalités et de la pauvreté" que je vous invite à retrouver à l'adresse suivante :

www.bip40.org (comme le CAC40 du pauvre en gros)

On y découvre ledit indice ainsi que ce qui le met en oeuvre.
Le site est ouvert et on peut encore y discuter de l'importance accorder à chaque constituant.
Voilà une alternative à l'INSEE, pour un monde de l'aternance.  :bigups: