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Bonjour,
Je suis journaliste à DS Magazine, un mensuel féminin. J'écris un article sur les gens qui n'ont pas de téléphone portable, pas de télé, pas de voiture voire même qui refusent de prendre l'avion. C'est à croire que ces gens sont en voie de disparition car j'ai beaucoup de difficultés à en trouver. Je me suis inscrite sur le forum "communication" mais je me demandais si vous pouviez m'aider à trouver des gens qui accepteraient de témoigner.
Je vous remercie d'avance. N'hésitez pas à me contacter. Céline.
Pour répondre : cgazagne@groupe-ayache.com
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Ben oui, je connais de sgens qui n'on tpas de téléphone, pas de voiture, mas de connexion Internet. Et en plus ils ne parlent pas à des abrutis. C'est gênant?
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Ben oui, je connais des gens qui n'ont pas de téléphone, pas de voiture, pas de connexion Internet. Et en plus ils ne parlent pas à des abrutis. C'est gênant?
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Bonjour,
c'est à croire que ces gens sont en voie de disparition car j'ai beaucoup de difficultés à en trouver.
Il suffit de chercher aux bons endroits : foyers d'urgences, croix rouge, secour populaire etc.
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Je pense que la dame faisait plutôt allusion à des bobos tendances, qui se pensent alter parce qu'ils refusent quelques choix technologiques!
On parle rarement de ceux qui n'ont pas le choix, vous ne trouvez pas?
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Je pense que la dame faisait plutôt allusion à des bobos tendances, qui se pensent alter parce qu'ils refusent quelques choix technologiques!
Je l'avais bien compris, mais par énervement je faisais un peu de cynisme.
On parle rarement de ceux qui n'ont pas le choix, vous ne trouvez pas?
Bien sûr qu'on n'en parle pas. Il ne faudrait pas que les citoyens se rendent compte qe le libéralisme n'est pas "le meilleur système possible". Les plus de 10% de la population vivant sous le seuil de pauvreté ne sont que des citoyens de seconde zone.
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Je crois que tu es loin du compte.
Si on compte la pauvreté selon les normes européennes, on en est à 20% de pauvres. Et en ce moment, fais-moi confiance, ce chiffre doit grimper chaque jour.
Hier, chez Mermet, les Robins des Bois parlaient, tu sais, les agents EDF qui se sont donnés comme mission d'aider les ges en difficulté en rétablissant l'électricité qui a été coupée chez eux. Ce qu'ils racontent, c'est que ça progresse bien plus vite qu'on nous le dit. Qu'aujourd'hui, ils rencontrent de plus en plus de "tombés de haut", ceux qui avaient des situations en béton avec plein de pognon, les winwins, qui ont toujours pensé qu'en collaborant à fond au système, ils s'enrichiraient et qui, suite à un licenciement, se retrouvent au RMI comme tout le monce. En ce sens, le RMI est le truc le plus démocratique jamais inventé : tout le monde dans la même merde et la même indigence.
Ce que disaient les Robins des Bois, c'est qu'avant, il y avaient déjà des riches et des pauvres, mais il y avait aussi tous ceux qui s'en sortaient, la fameuse et très extensible classe moyenne, mais qu'aujourd'hui, ils n'y a plus que des très riches et des très pauvres et qu'il n'y a partiquement plus personne au milieu.
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Je crois que tu es loin du compte.
Je n'ai parlé que de ceux qui sont sous le "seuil de pauvreté" qui n'est qu'une mesure statistique calculée en fonction des revenus moyens. On peut - hélas - être au-dessus de ce seuil et également être pauvre.
mais qu'aujourd'hui, ils n'y a plus que des très riches et des très pauvres et qu'il n'y a partiquement plus personne au milieu.
C'est ce que les sociologues appellent la "société en sablier", par opposition aux sociétés "en pyramide" ou "en mongolfière".
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