Certes Aggie,

Nous dévions un peu, mais en même temps pas tout à fait, puisque le problème de ces élections est que nous n'avons pas de candidats crédibles ni courageux !  :onfire:

D'où les petites digressions en cours... :thumbup:

michel nous invitent à "aller défendre nos idées dans tous les forums". oui , Michel, ce peut être interressant . Personnellement, vu qu'il n'y a pas de prétendant éligible représentant mes idées ( il ne doit pas être né), que je sens encore le vent "votez pour le moins pire, mais votez" souffler, je préferais rester sur ce bon site pour débattre des sujets soulevés par les messages précédent celui-ci.
Par exemple, Patrick Mignard a mis le doigt sur un "élection: participer ou pas",à travers ces deux articles (26 février et 18 mars)  il me semble que nous sommes en plein dedant!
Qu'en pensez vous?
Alain

Alain, je dois dire, que pour les élections à venir, vraiment, je ne sais qui soutenir ; personne ne me représente, et ceci de l'extrême-gauche à l'extrême-droite et en passant par toutes les couleurs de la palette électorale...

Alors voter blanc est bien sûr une possibilité, que j'ai d'ailleurs utilisée au deuxième tour des dernières cantonales.  :biggrin:
Mais ce vote n'est pas comptabilisé comme tel, ce qui est une manière de se moquer de l'électeur et, bien entendu, de la pousser à s'abstenir. :mad:

Je dois avouer que je me rapproche de plus en plus de la position de Patrick Mignard, mais aussi de la certitude, chaque jour affermie, que nous devrons passer dans ce que j'appelle "l'illégalité" (voir par exemple mon article sur "l'éloge du travail au noir", mais une illégalité à la manière de Gandhi ou de Martin Luther King. :clapping:

Ce pouvoir ne nous laisse pas le choix. Il a pris une claque magistrale il y a deux mois et, pourtant, il continue à avancer avec son rouleau-compresseur pour aplanir les voies de l'ultralibéralisme et de la perte des libertés de base.  :spider:

Au point où nous arrivons, le choix qui nous est laissé est celui-ci :
- accepter notre défaite, c'est-à-dire la défaite de l'homme et, partant, la défaite de toute l'humanité, de celle qui a un sens.
- refuser et continuer à nous battre stérilement notamment en participant à ces votes de plus en plus inutiles et franchement ridicules tant ils ne servent plus à rien, sinon à l'auto-gargarisme des politiciens de droite comme de gauche d'en haut.
- résister en entrant, peu à peu, après mûre réflexion, dans l'illégalité par rapport à ce que le pouvoir met sans cesse en place en le nommant unilatéralement la "légalité". :lightsabre:

Cette dernière voie est la plus dure, la plus exigeante, la plus périlleuse aussi pour tous ceux qui s'y engageront. Mais, il faut le rappeler avec force, c'est la voie choisie par nos aînés de la seconde guerre mondiale. C'est la voie qui nous permettra de garder notre dignité, notre liberté, mais j'ignore à quel prix, bien que j'ai ma petite idée là-dessus...  :angel_not:

Aussi, j'espère que tous les esprits créatifs, animés d'un vrai sens des libertés et de la dignité humaine, feront travailler à fond leurs neurones !! :biggrin:

Oui Alain, je fais le même constat, tout aussi pessimiste comme tu l'as compris.

Cependant, ce pessimisme n'est pas négatif, pour une fois, parce qu'il m'oblige (nous peut-être) à réfléchir et agir, parce qu'il agit comme un signal d'alarme. Même le pessimisme peut être porteur d'espérance pour le futur, si nous n'y laissons pas entrer la moiteur étouffante de l'amertume. Au contraire, c'est le grand vent de la liberté qui doit semer en nous les idées libératrices.

Et ne fin de compte, ce pessimisme sera le grain semé, grain qui doit mourir, certes, mais qui seul pourra donner de nouvelles cultures, de nouvelles pensées, et surtout un nouvel art de vivre ensemble, loin de l'empoisonnante idéologie marchande.

Vaut mieux moins de grain que des tonnes d'ivraie, non ?