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""Nous sommes dans une société néo-féodale, où une caste dominante s'octroie des privilèges exorbitants et impose sa loi tout en enrobant d'un verbiage pseudo-démocratique une politique marquée par le culte inconditionnel et décomplexé de l'Argent, le pouvoir arrogant des riches, la dévotion au Patronat, la crainte haineuse de "la rue", c'est-à-dire des mobilisations populaires, le dégoût pour les parias et les exclus, le mépris pour le plébéien et le collectif. Une société où la démocratie n'est plus que faux-semblants et communication, façade bavarde et tartufarde pour masquer la violence meurtrière des rapports de domination."
Alain Accardo, "La Décroissance", n°46, Février 2008.
Merci à Aniery d'avoir laissé cette citation dans un commentaire du Monolecte.
6 mois de princident et de ses petits copains et je sature déjà complètement de l'ancien régime et de la république des copains!
Alors, on fait quoi, maintenant?
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oui ...
A lire ou relire L'État de Charbonneau:
"Le pouvoir n'est pas exercé et garanti par le peuple, mais cédé en bloc à un gouvernement qui se charge d'administrer le pays. Le pouvoir que le peuple délègue au gouvernement représentatif, c'est celui qu'il abandonnait au Roi. Cas si l'esprit de liberté a été assez fort pour pousser les Français du XVIIIe siècle à rejeter le despotisme gouvernemental, il n'a pas été assez lucide pour les mener à mettre durablement en question le despotisme administratif. [...] La nation choisit son maître, puis elle se tait. Par l'élection elle démissionne aussitôt d'un pouvoir qu'elle a possédé que l'éclair d'un instant. Cet acte d'abdication accompli, le peuple, s'il reste dans la légalité, est tout aussi passif que sous le règne d'un monarque absolu."
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