Laurent Wauquiez contre les "coups de pouce" au smic

PARIS (Reuters) - Le secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, Laurent Wauquiez, se prononce contre les "coups de pouce" au smic traditionnellement concédés par les gouvernements, qui contribuent selon lui à tirer les salaires vers le bas.
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"C'est absurde et même contre-productif de faire ces coups de pouce complètement artificiels parce que la seule chose à laquelle ça aboutit (...) c'est à scotcher tout le monde au niveau du smic", a déclaré Laurent Wauquiez sur France Inter.

"En France on a quasiment 20% des salariés qui sont au niveau du smic. Quand on relève le plancher, on a l'impression de faire des cadeaux, la réalité c'est qu'on scotche tout le monde", a ajouté le maire UMP du Puy-en-Velay. "Quand on est au smic, c'est très difficile ensuite d'arriver à en sortir et d'arriver à des augmentations de salaires".

Le salaire minimum a été revalorisé de 2,3% le 1er mai pour refléter l'accélération de l'inflation.

Interrogé sur une éventuelle nouvelle hausse au 1er juillet, Laurent Wauquiez a expliqué qu'elle dépendrait du système mis en place pour "objectiver" les augmentations de salaires "avec des économistes qui feront des évaluations, un groupe de travail".

"Ça nous permet d'éviter ces espèces de jeux de politiquement correct auxquels on a assisté depuis dix ans sur le fameux coup de pouce au smic", a-t-il dit.

Elizabeth Pineau

Le mec inverse les causes et les conséquences : c'est parce que la pression sur l'ensemble des salaires est immense (notamment grâce à la politique de chasse aux chômeurs) que tous ont tendance à se tasser au niveau minimum.
Le vrai problème du montant du SMIC, ce n'est pas qu'il montre aussi ouvertement la faiblesse générale des rémunération, mais bien qu'il ne suffit plus pour vivre décemment.
Donc, pour éviter que les salariés très modestes ne soient rattrapés par les salariés pauvres, sa solution, c'est d'enfoncer les salariés pauvres dans la misère, puisqu'en ne suivant pas la hausse des prix, le SMIC ne peut qu'appauvrir tous ceux qui doivent s'en contenter!

Comme dirait l'autre, on a mal lu le slogan de campagne du pricident : FAIRE travailler plus pour gagner plus!