Je suppose que vous êtes comme moi et que le prix de l’énergie est un poste de dépense qui nous préoccupe. Nous avons assisté ces dernier mois à une envolée (c’est peu dire) rapide du prix de l’énergie sous toutes ces formes.
Mais depuis quelques temps le prix du pétrole est retombé au tiers de celui de fin juin/juillet.
Il n’en est pas moins vrai, que si la facture de gaz, électricité et carburant a grimpé rapidement, les tarifs eux n’ont pas baissé du moins pour les deux premiers. Quand au carburant la baisse n’est pas à la mesure de la hausse exercée.
Par contrecoup tous les achats quotidiens ont bien entendu suivis le mouvement. Et bien entendu rien n’a pratiquement baissé dans les mêmes proportions que la hausse.
Malgré de savantes et alambiquées explications de la part de nos gouvernants, nous sommes une foi de plus blousés.
En dehors de fait que je trouve ces procédés choquants parce que incontrôlés et graves pour notre pouvoir d’achat,  il règne un assourdissant silence radio de nos gouvernants. Sont ils devenus aphones ? Ont-ils tous émigrés vers des pays ensoleillés et lointains ? Ou bien ignorent ils nos difficultés ?
C’est quand même intéressant de voir que lorsqu’il s’agit de taxer, limiter ou réduire nos gains ils réagissent promptement. Alors que leur indolence est extrême lorsque la répartition de la baisse nous serait bienvenue.
Un bien mauvais esprit déduirait hâtivement que cela ne les dérange guère et que c’est même bienvenu en ce moment que ces taxes et bénéfices divers.
Une machine qui n’est pas en sommeil elle est celle des annonces tonitruantes et inefficaces, des efforts que nous devons tous ( ?) faire et de la patience proverbiale dont nous devons être les seuls dotés. Faisons leur confiance ils vont bientôt nous pondre d’autres moyens de nous passer de ce que nous n’avons déjà pas.
Allez adessias.