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#1 28-09-2004 18:18:18

Monolecte
Site Admin
Lieu: Groland
Date d'inscription: 22-05-2004
Messages: 486
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Sécu : rien n'est fini!

En provenance d'Attac


S'abonner ou se désabonner http://www.attac.org/indexfr
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Dans ce numéro :

1.- La Sécu n'est pas perdue !
Nouveaux États généraux de la santé et de l'assurance maladie (Attac France)

2.- Budget de la Sécurité sociale
Implanter tous les hôpitaux de France dans la Creuse (Henri Hubert, président de l'IRIMEP)

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1.- La Sécu n'est pas perdue !
Nouveaux États généraux de la santé et de l'assurance maladie (Attac France)


Deuxième session des États généraux de la santé et de l'assurance maladie
(EGSAM)

2 octobre 2004, de 9h00 à 18h00
École de médecine du Kremlin-Bicêtre
78, avenue du Général Leclerc
94270 Kremlin-Bicêtre
Métro : ligne 7, station Kremlin


Pour leur première session du 24 avril 2004, les EGSAM ont su rassembler la quasi-totalité du mouvement social (70 organisations - associations, syndicats et partis politiques) et convaincre le public de la pertinence de cette action (plus de 450 participants). Se traduisant dans les faits par une plate-forme commune ( http://www.france.attac.org/a2675 ) démontrant l'
injustice et l'inefficacité de la réforme gouvernementale et posant les termes d'alternatives directement applicables. S'en est suivie la création de nombreux collectifs locaux sur le modèle des EGSAM, et même au-delà.

Mais le gouvernement reste sourd devant la légitimité de ce front solidaire, refusant tout dialogue et faisant passer en force une réforme que chacun reconnaît socialement dégradante ou, selon les sensibilités, inadéquate.
Ayant décidé de masquer la réalité de ces carences, M. Douste-Blazy, Ministre de la Santé, a décidé de nous faire " avaler " sa réforme par tranches. Une stratégie qui nous fait réagir vivement.

Parce que nous refusons ce comportement totalitaire et que nous avons la certitude d'apporter une réponse plus viable à long terme, nous, association Attac, appelons à la tenue d'une deuxième session des EGSAM. Elle aura pour objectif premier d'élargir le nombre d'organisations membres, renforçant ainsi une légitimité déjà réelle.

Comptant sur une importante mobilisation, toujours croissante depuis la création des EGSAM, nous appelons les médias à relayer cet événement et, au-delà, notre action globale et locale. C'est là, le simple exercice d'une saine démocratie où l'on ne peut accepter que des décisions vitales soient prises unilatéralement, surtout quand elles ne profitent qu'aux plus aisés et détériorent la situation financière et sanitaire du plus grand nombre.

Rendez-vous le 2 octobre pour consolider les fondations de ce front de révolte et de construction solidaire.


Pour des informations complémentaires : secsante@attac.org, teper@club-internet.fr Pour s'inscrire à la newsletter Info Santé : secsante@attac.org


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2.- Budget de la Sécurité sociale
Implanter tous les hôpitaux de France dans la Creuse (Henri Hubert, président de l'IRIMEP)


Il serait question de fermer l'Hôtel-Dieu, le plus ancien hôpital de Paris, au prétexte qu'il ne serait pas rentable, le site étant convoité par le Palais de Justice, trop à l'étroit dans ses locaux actuels.
Le 24 février 2004, le préfet de région a demandé au Maire de Paris le déclassement du site, considéré comme "rand service urbain". Mauvais signe ?
Cependant, les travaux de mise aux normes se poursuivent. Bon signe ?
Une fois de plus nous voici sans doute confrontés au problème de la rentabilité, critère qui devient de plus en plus incontournable...
La santé publique n'est-elle donc qu'une question de compte d'exploitation ?
A voir la rentabilité partout, décidera-t-on un jour de ne plus soigner que les malades eux-mêmes rentables, en âge de travailler et ne pouvant pas être facilement remplacés à leur poste par un autre salarié qui serait lui en bonne santé ?
S'il est question de fermer le seul ensemble hospitalier du centre de Paris qui couvre les neuf arrondissements du centre de la ville, où devront aller les habitants du secteur ? A Saint-Vincent de Paul (14ème) dont le Comité de Sauvegarde craint pour le devenir, ou ailleurs, plus loin, comme en province, où les hôpitaux de proximité des villes moyennes ferment les uns après les autres, sous prétexte de sécurité des malades, paraît-il.
Mais dans cet ailleurs, plus loin dans Paris, procédera-t-on aux agrandissements nécessaires pour installer des lits supplémentaires qui compenserons au moins ceux disparus du fait de la fermeture de l'Hôtel-Dieu ? Peut-être... Et puis s'il n'y a pas assez de lits, au lieu que ce soient les malades qui s'allongent, peut-être que ce seront les files d'attente...
En rire ? Ce n'est pas à rire que pense le malade ou l'accidenté de la route qui, pour des raisons essentiellement comptables, doit subir cinquante ou soixante kilomètres de route et d'interminables souffrances parfois, parce que l'hôpital local a été fermé ?

Il devrait manquer cette année 15 milliards d'euros à la Sécurité Sociale pour équilibrer son budget. Pour la branche maladie, le nécessaire a paraît-il été fait sans que le problème du déficit soit complètement solutionné. Il serait donc souhaitable de s'attaquer maintenant au problème de l'Hôpital Public...
J'ai une proposition à faire : pour améliorer notablement le prix de revient de chaque lit il serait opportun de réduire les charges immobilières qui lui sont imputables, et qui sont considérables surtout dans le centre-ville des grandes agglomérations, comme dans l'Ile de la Cité à Paris, pour prendre un exemple au hasard.
Chiffres en main, j'ai la solution : je propose que les immeubles où sont installés tous les hôpitaux de France soient systématiquement vendus au plus offrant, selon une procédure de mise aux enchères préalablement testée à Paris, et qu'on pourrait appeler du nom générique de " Procédure de l'
Hôtel-Dieu ". Avec un faible pourcentage des capitaux considérables qui seraient ainsi récupérés, on pourrait acheter quelques dizaines d'hectares de terrain dans la Creuse, là où le mètre carré de terrain à bâtir est le moins cher de France. On pourrait y construire dans la banlieue de Guéret un grand centre hospitalier totalement aux normes, agréable et très fonctionnel, conçu pour l'efficacité, et qui regrouperait tous les lits de France. Les installations ultra-modernes permettraient de limiter les coûts de fonctionnement. Les capitaux qui resteraient disponibles pourraient ensuite servir à renflouer la Sécurité Sociale, sans doute pour plusieurs années.
Comptablement, cette proposition tient parfaitement la route ! Il n'y a plus qu'à décider, chiffres à l'appui.
Et encore, je ne suis pas équipé pour connaître le prix du terrain en Hongrie ou en Lituanie...
Après tout Tony Blair n'envoie-t-il pas ses concitoyens malades se faire soigner en France, parce que ça coûte moins cher de payer le déplacement et les soins à l'étranger que de construire de nouveaux hôpitaux sur place ?
Ma proposition peut en faire sourire certains... Pas moi.
Même si je reconnais avoir un peu forcé le trait, je ne suis pas certain que le raisonnement purement comptable sur lequel je me suis appuyé ne soit pas le seul que certains de nos dirigeants connaissent.

Service public, service public... Vous avez dit service quoi ?

Pour signer " l'Appel des Peuples du Monde ", vous pouvez vous rendre sur le site www.irimep.org, ou adresser votre signature par la Poste à IRIMEP - Appel des Peuples du Monde - BP 1421 - 51065 REIMS CEDEX (France), en mentionnant : " Je déclare signer " l'Appel des Peuples du Monde " pour une réforme des Institutions Internationales ", et en précisant vos NOM, Prénom, adresse, code postal, ville et pays. Des documents à imprimer pour permettre de signer aux personnes ne disposant pas d'Internet, sont disponibles sur le site.


Vox populi, vox dei...

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#2 28-09-2004 23:38:41

Gazo
Habitué
Lieu: Limousin
Date d'inscription: 26-09-2004
Messages: 93

Re: Sécu : rien n'est fini!


Service public, service public... Vous avez dit service quoi ?

Il est là le problème. Personne ne veut du service public, car si tu interroges autour de toi, pour faire bien on critique tous ces nantis du service public. Et les clichés vont bon train.
Les profs tous des feignants qui sont toujours en vacances.
Les postieres ne sont pas aimables derrière leurs guichets.
Les agents d'EDF ne payent pas l'électricité.
Les flics, tous des pourris.
les employés de Préfecture, tous des planqués.
Les employés SNCF, tous des emmerdeurs en grève.

etc.
etc.

Donc comme le message à force d'être matraqué dans les médias, est entré dans nos cranes comme un clou dans une planche, et comme Bruxelles nous fixe des objectifs de rentabilité, on massacre encore un peu plus le service public pour petit à petit donner à manger au privé.

J'ai souvent repris sous...d'autres cieux, le même exemple.

Comparons notre facture d'eau de 1975, quand elle était communale, avec celle d'aujourd'hui, qui est privé.

En 2000, dans une commune de la banlieue de Limoges, j'ai payé presque 6000 Francs (2 adultes - 4 ados - un enfant.) Et les ados n'étaient là que la moitié du temps.

L'hopital, la sécu, c'est pareil. Il faut casser pour rétablir les dépenses de l'état imposé par Bruxelles.

Vive l'Europe du nivellement par le bas :angry:

Gazo :huh:


Les hommes font la guerre, les femmes pleurent des larmes noires, et les enfants n'ont pas tous le même sourire. Gazo

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#3 30-09-2004 13:08:51

ma-dalton
Grand guerrier
Lieu: Océan Indien
Date d'inscription: 24-05-2004
Messages: 214
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Re: Sécu : rien n'est fini!

Ouais, Gazo ! Tout à fait d'accord !

Je pense que c'est même pire que ça : j'ai l'impression que l'incompétence est promue actuellement dans les services publics, exprès pour agacer l'usager et faire passer en douceur la pilule de la privatisation des services ! J'en ai eu la preuve récemment, et je crois que ça va aller de mal en pis. Pov' de nous !... :bomb:

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