Yvan Ilich... personne très intéressante.

Bon, commençons par ses défauts, d'abord, il était, s'il me semble bien formateur des missionnaires qui partaient en amérique latine.... comme quoi personne n'est parfait... :P .

Voilà, ceci dit, on pourra retrouver des idées très proches des siennes en lisant Pierre Bourdieu, au sujet de la reproduction des classes.

En effet, Ilich trouvait que créer des écoles dans les pays pauvres ne faisait qu'accroitre les déséquilibres sociaux.

En effet,

- d'abord seules les classes les plus aisées ont des chances d'atteindre un haut niveau d'étude (quand on a vécu dans un environnement de livres, c'est plus facile d'pêtre bon à l'école que quand on a grandi dans une favella).

- ensuite les rares personnes isssues des basses classes de la population qui accèdent à un niveau d'étude supérieur croient farouchement que c'est en en étudiant de façon forcenée qu'on a la vie qu'on mérite... et les inégalités se pérennise, seule les valeurs ont changées.

Selon lui, donc, il vaut mieux installer prioritairement l'eau potable (cause de nombreux morts pour causes de dysentrie), des hopitaux.

Pour l'éducation et en particulier apprendre à lire aux gens, il avait mis au point d'autres techniques. en effet, il en était arrivé à ce curieux constat que les pourcentages de réussite étyait important quand on prenait des thèmes qui prenaient les gerns à coeur... .

Il prenait donc des gens adultes choisissait les thèmes qui les tenait à coeur, la politique, en particulier... et obtenait des résultats nettezment significatifs...

seul hic, en procédant aisni, on créait une société alternative (meême si je ne suis pas sûr que dans les années 60, ce terme aie la même connotation qu'aujourd'hui), donc, susceptible de renverser la classe dirigeante, qui elle a les moyens d'offir à sa progéniture un environnement favorable à l'apprentissage dans un système scolaire traditionnel de formatage des esprits et qui ne remet pas fondamentalement en cause ses propres valeurs.

Voilà voilà, ce que j'ai retenu d'Yvan Ilich.

Maintenant, je crois que le plus important dans son message a été pour moi l'aspect humain, à savoir cette volonté d'approcher l'homme avec ce qu'il ade plus noble, à savoir non pas une culture de façade mais une richesse profonde, richesse que chacun d'entre nous pouvons développer par le contact avec autrui...

et on peut alors, si on le souhaite s'intéresser alors à la décroissance soutenable (lire Serge Latouche, François Partant), ou  mieux encore sortir dans la rue, à la campagne, et essayer de vivre pleinement sa vie telle que nous la trouvons juste parce que la vérité ne doit )pas être recherchée dans les livres mais en nous mêmes. N'oublions pas qu'Yvan Ilich est mort mais il ne tient qu'à nous de rallumer la flamme qu'il a su voir.

Allez @+

PS:
les puristes pourront trouver peut-être des inexactitudes dans les propos que j'ai tenu mais j'espère avoir respecté l'esprit de ceux que j'ai cité.