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Jean Ruhlmann a écrit:
Ce ne sont pas des valeurs que je rejette pour ma part...
Pour autant le libéralisme, n'a rien à voir avec ces belles idées!
Que voilà une réponse intéressante. Mais où avez-vous vu que nous vivions dans un système libéral? Dans un système capitaliste certes, dans une économie de marché certes, mais dans un système libéral surement pas. En tant que philosophie du droit naturel le libéralisme implique le capitalisme et l'économie de marché mais la réciproque n'est pas vraie. En particulier la collusion des grands groupes trans-nationaux ou nationaux avec des états interventionnistes qui les aident à maintenir leur monopole en interdisant toute conccurence et parfaitement anti-libérale mais demeure capitaliste.
La logique libérale menée à son terme conduit à la disparition de l'état et des politiciens...
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La logique libérale menée à son terme conduit à la disparition de l'état et des politiciens...
Mais alors, quel est le mode de gouvernement? Qui gère? Qui décide?
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Tiens, un autre libéral
Le libéralisme est en effet assez proche de l'anarchisme puisqu'il prone un retrait significatif de l'Etat dans les affaires privées.
La priorité serait laissée aux initiatives individuelles, souvent bien plus créatives et bien mieux adaptées à la réalité que les mesures prises unilatéralement par nos "élites" dirigeantes.
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capitalisme n'est pas libéralisme au sens premier de l'idée libérale, ce n'est pas de notre faute si les capitaliste ont choisi de prendre un non qui sonne mieux après toutes leurs horreures passés
C'est un peu comme patrons, devenu entrepreneur.
Le vrai libéralisme, qui s'apparente à l'anarchisme que défendait Gandhi ou même marx, est la plus haute conception humaniste qui soit, seulement nous ne sommes pas prêt au niveau peuples, et "élites", nous n'en sommes radicalement pas capable...
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La logique libérale menée à son terme conduit à la disparition de l'état et des politiciens...Mais alors, quel est le mode de gouvernement? Qui gère? Qui décide?
Euh Aggie les deux sujets sont forts intéressants mais similaires tu pourrait pas les fusionner pour que l'on y retrouve nos petits.
http://ethologie.free.fr/altermonde/viewtopic.php?t=62
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Le vrai libéralisme, qui s'apparente à l'anarchisme que défendait Gandhi ou même marx, est la plus haute conception humaniste qui soit, seulement nous ne sommes pas prêt au niveau peuples, et "élites", nous n'en sommes radicalement pas capable...
Moi je crois que si nous ne sommes pas capables de se prendre en main et d'assumer pleinement nos responsabilités, c'est uniquement parce que nous sommes habitués à ce que l'Etat nous materne, gère nos affaires, et que nous en sommes devenus dépendants. Un peu comme des animaux en cage.
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Oupsss.... En croyant répondre au sujet "vision libérale de l'homme" j'ai involontairement crée un nouveau sujet, le même en fait, désolé...
Pour ma part je trouve qu'il a un grande confusion en France sur la notion de libéralisme. Tous ces termes, neo-libéralisme, ultra-libéralisme ne veulent strictement rien dire. Le libéralisme est d'abord un idéal, une philosophie, qu'a très bien résumé MoonMan. Mais comme toutes les philosophies il est évident qu'elle a des implications économiques.
Maintenant le capitalisme, qui existe depuis la nuit des temps, signifie simplement que le propriétaire d'un capital cherche toujours à l'augmenter. En tant que philosophie de la liberté, le libéralisme ne s'y oppose évidemment pas. Mais remarquez bien qu'aujourd'hui, en France, l'immense majorité des capitalistes sont également conservateurs... Une image d'épinal comme le facétieux Ernest Antoine Séllière en est un triste exemple. Tout ce que ce type veut c'est que l'état vote des lois protectionnistes qui favorisent son business. Il ne veut surtout pas s'exposer à la conccurence des pays en voie de dévellopement ce pleutre...
Le capitaliste libéral est progressiste. Progressiste parce qu'il prone l'ouverture des frontières, l'abandon du protectionnisme, l'arrêt total des interventions de l'état, toujours désastreuses avec l'instauration de regimes d'exception et de passe-droits, dans l'économie, la libre conccurence et le respect de la propriété privée. Toutes ces choses n'existent pas dans l'économie actuelle, le libéral est donc progressiste, il ne cherche pas à conserver des avantages aux dépens des autres. Car c'est bien de celà qu'il s'agit, tout avantage octroyé par l'état à un groupe, un lobby, l'est forcément au détriment d'une autre partie de la population de façon arbitraire et sans recours possible, ce qui est une atteinte à la liberté. Entre autres cela implique la disparition des sercives publics et autres monopoles imposés par l'état, ce qui va faire hurler ici je suppose...
La plupart des libéraux considèrent qu'un état minimal gérant la justice, l'armée et la police est nécessaire. D'autres, les anarcho-capitalistes, considèrent l'état comme totalement inutile et le vouent aux gehennes. Qui gouverne sans état? Eh bien les Suisses, qui ne sont pas trés éloignés de ce modèle malgré l'existence d'un état fédéral, peuvent nous fournir un début de réponse je crois.
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