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Le sujet fut ouvert par Gazo pour partie dans ce sujet là: http://ethologie.free.fr/altermonde/viewtopic.php?t=137; mais j'aurais voulu l'ouvrir plus et savoir votre avis. Certains sont vétégariens ou végétaliens et refusent d'en manger, d'autres on une autre estime de certains d'entre eux et refusent de consommer leur viande: cheval, chien, chat,... Mais dans tout les cas l'animal garde une place importante et tellement qu'il peut devenir un animal de compagnie ou un fétiche. Pourtant cela ne date pas d'hier car dès les premiers égyptiens ou même durant la préhistoire l'animal avait sa place, amical, cruel, ennemi,... Comme l'a rappelé Aggie il fut considéré partie intégrante de la nature et comme l'homme l'était aussi celui-ci devait s'excuser quand il le tuait. Alors et pour vous quel place et quelle importance doit avoir l'animal dans notre vie qu'elle soit de tout les jours ou même sociale institutionnalisée.
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Comme l'a rappelé Aggie il fut considéré partie intégrante de la nature et comme l'homme l'était aussi celui-ci devait s'excuser quand il le tuait.
Je suis pas ethnologue mais il me semble que c'est plutôt remercier que s'excuser.
Non pas remercier l'animal mais le "grand tout"....En cela on rejoint les pratiques religieuses ( religion -> relier ) classiques
Quand à notre place dans tout cela je vous conseillerais le livre de P. Van Eersel "le 5° rêve"
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Depuis l'Antiquité on remercie les divinités pour ça. Chez les Grecs, on brûlait les mets peu appétissants (entrailles, ...) et on partageait au cours d'un banquet le reste. Il n'y a d'ailleurs que là que les Grecs mangeaient de la viande. En leur sacrifiant une bête, c'était une façon de partager avec la divinité des mets qu'elle nous offrait parfois. Si vous sacrifiez un mouton à un dieu de l'agriculture et de l'élevage, c'est bel et bien pour le remercier.
L'animal a une place assez importante dans la société, l'animal domestique non mangé dans notre société du moins, mais je trouve qu'on a parfois trop tendance à en faire des créatures proches des humains. Quand aux USA, des chiens de riches sont habillés très cher ou vont voir au psy... bonjour les dérives! :huh:
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Ah, au début, j'avais mis anthropomorphes, mais je n'étais pas sûr qu'on pouvait l'utiliser dans ce sens. Je vois que si. :-)
Sinon, je trouve que ça fait super modeste de ta part, Aggie!
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Bah, c'est marrant mais... l'auteur a la même photo que toi.
J'en ai donc conclu que tu étais l'auteur.
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Je viens mettre mon petit grain de sable... C'est pas souvent, faute de temps...
Les animaux, à mes yeux, s'ils ne sont pas l'égal de l'homme (qu'en est-il de leur conscience ? De leur libre choix ? De leur pensée, même si elle existe au moins sous forme embryonnaire ? etc...) ont leur dignité propre.
En cela, la chasse me révolte profondément. En ne respectant pas l'animal qu'on chasse, c'est aussi la vie qu'on ne respecte pas ! On me dira qu'il faut bien veiller à l'équilibre de la nature... En principe, si nous savions respecter la vie, ledit équilibre s'équilibrerait sans doute sans nous, sans arme, sans fierté de tuer et porter un fusil, chose hautement ridicule lorsqu'on y songe...
Il est vrai que nombre de chasseurs s'arrangent chaque année à veiller à l'équilibre des humains, puisqu'ils ne loupent pas certain d'entre nous... Méchant, direz-vous ? Si peu...
L'animal, surtout le mamifère, mais encore nombre d'oiseaux voire de poissons, si on les observe ne sont pas si agressifs que cela. J'avais un chien que j'adorais... Mais parce que trop de gens en avaient peur (il était grand et un peu fou) et parce que lui avait peur des inconnus (il a mordu superficiellement deux personnes dont l'une l'avait tout de même agressé), on me l'a tué...
Ma vie ne s'arrête pas là parce que mon chien est mort, mais cette bête savait me donner une forme d'amour. En cela un chien n'est pas meilleur que les hommes, comme on entend trop souvent le dire, mais il s'en rapproche et de ce fait, devient un formidable compagnon.
Urko, mon chien, qui n'avait qu'un an à peine, a été tué il y a moins de quinze jours, et je peux avouer sans rougir, qu'il me manque, qu'il y a quelque part en moi, une place qui d'affection quotidienne, s'est soudain remplie de vide... Ce n'est qu'une petite part, bien sûr, mais ça fait encore mal...
C'est beau la vie, lorsqu'on sait la regarder, lorsqu'on sait lui faire confiance, lorsqu'on a le courage de ne pas avoir sans cesse peur...
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En ce qui me concerne, je reconnais souffrir lors de la perte d'animaux de compagnie, mais je n'ai jamais eu de bêtes affectueuses comme les chiens ou les chats. En effet, j'ai surtout eu des rongeurs ou des lapins, et bon, c'est doux, ça se laisse parfois faire, quand ce n'est pas hargneux, agressif et nerveux, mais il n'y a pas cette amitié, cette fidélité qui s'instaure!
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J'aime les animaux, surtout en grillades ! :P
Je plaisante, mais il est vrai que je me garde d'antropomorphiser à outrance. Tout au long de ma vie, j'ai eu des animaux. Chiens, chats, ânes, lapins, poules, canards... J'ai également énormément fréquenté les chevaux, ayant été élevée dans un milieu équestre jusqu'à l'âge de 12 ans, et je continue à les fréquenter, plus maintenant au travers de randonnées équestres occasionnelles que par la pratique fréquente, voire hebdomadaire, de l'équitation.
Mon amour des chevaux, ânes et autres équidés ne m'empêche absolument pas d'en manger à l'occasion, et je sais que si les circonstances faisaient que je n'ai pas grand chose à manger, je n'hésiterais pas à manger du chien ou du chat.
En effet, je refuse de faire la différence entre l'animal de compagnie choyé, "humanisé" à outrance et l'animal domestique uniquement propre à la consommation, comme vache, cochon, volaille, lapin...
A mon sens, il n'y a pas d'animaux plus "humains" les uns que les autres. C'est nous seuls qui décidons d'attribuer à tel ou tel animal une sensibilité que nous refusons à d'autres espèces.
Donc, voila, j'adore les animaux, et je les mange avec beaucoup de plaisir également. Il est vrai, par contre, que je me soucie de la façon dont les animaux que je mange ont vécu et ont été abattus. Car pour moi, si le fait de manger un animal ne peut plus lui faire de mal, la manière dont il est élevé et tué compte énormément. C'est pourquoi je ne mange plus de poulet de batterie, ni de boeuf n'ayant pas grandi en pâturage. Quant au cochon, c'est pas facile de savoir ce qu'il en est, mais je me débrouille. Inutile de dire que je mange beaucoup moins de viande qu'auparavant !!! Mais j'adore ça...
:P
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